mardi 29 mai 2012

déluge saguenay créé par Londres via son Alcan et la base militaire de Bagotrville

Arme climatologique


Le déluge du Saguenay est une série d'inondations qui ont frappé le Saguenay–Lac-Saint-Jean, au centre du Québec (Canada), du 19 au 21 juillet 1996.
On lui doit dix décès et plus de 1,5 milliard $CAN de dommages.
Après un printemps et un début d'été frais et pluvieux, surtout les deux semaines avant le déluge, le sol était déjà saturé d'eau. De plus, dans les régions les plus affectées, les bassins de nombreux barrages hydroélectriques (dont plusieurs avaient des digues secondaires en terre et en roches) étaient pleins.
L'humidité disponible était également plus importante que la normale à la suite du passage, moins d'une semaine auparavant, des restes de l’ouragan Bertha le long de la côte atlantique[1].

Et cette humidité disponible importante créée par HAARP via.....

On se souvient que .....

L'afflux soudain de pluie a surchargé les bassins des barrages. En particulier, le bassin versant du lac Kénogami reçoit 245 mm de pluie (ce qui équivaut à environ une fois et demi le lac à pleine capacité). La quantité d'eau retenue par le barrage Portage-des-Roches (qui retient habituellement 380 millions de mètres cube d'eau), à Laterrière, devient dangereusement élevé et force Hydro-Québec à ouvrir au complet les vannes du barrage (plus de 1 200 m³/seconde sont déversés pour une capacité maximale de 1 820 m³/seconde) pour éviter qu'il ne cède[4]. Même si les vannes de ces derniers ont été ouvertes, le surplus d'eau a créé des brèches dans certaines digues autour du secteur de Chicoutimi de ville de Saguenay.

Ce système a donné de 50 à 100 millimètres de pluie sur tout le sud-ouest du Québec. Les quantités ont cependant atteint jusqu'à 275 mm sur les régions avoisinant le Saguenay


Il existe environ 11 000 barrages au Québec.
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Arme climatologique


Dans son roman thriller politique Verglas[9], le journaliste Normand Lester décrit des savants américains qui font des expériences sur des armes climatologiques depuis une trentaine d'années. Lester affirme que son roman a un fondement scientifique, à savoir que les États-Unis font réellement des expériences secrètes depuis les années 1980 afin de manipuler la météo avec des émissions de basses fréquences, et ainsi de s'en servir comme arme de guerre.

Lester fonde ses spéculations sur les expériences HAARP pour trouver un moyen de communiquer avec Siple Station postée en Antarctique par le scientifique Paul Siple[10] mais qui auraient permis de trouver que l'émission d'ultra basse fréquence avait une incidence sur l'ionosphère et sur la météorologie[11]. Il mentionne également que durant l'année géophysique internationale en 1958, la communauté scientifique a découvert que des lignes magnétiques terrestres dans l'hémisphère nord aboutissaient entre le Lac Saint-Jean et le lac Mistassini[12] et que depuis les années 1970 la défense nationale des États-Unis possède une ferme à Sainte-Hedwidge, près de Roberval, destinée, entre autres, à recevoir des émissions basses fréquences en provenance de la base Siple Station et où seraient menées des expériences conjointes avec l'université Stanford et la Defense Advanced Research Projects Agency pour développer ces armes nouvelles[12],[10].

Selon Normand Lester ces armes auraient pu avoir provoqué le déluge de Montréal en 1987, le déluge du Saguenay en 1996 et la crise du verglas en 1998[12]. Ces affirmations sont sans fondement scientifique et les événements cités sont totalement explicables, comme démontrés dans cet article, par la météorologie :

  • le Déluge du Saguenay est une tempête de pluie comme il s'en produit à chaque année mais qui a été amplifiée par de l'humidité venant du restant d'un ouragan passé le long de la côte Est, moins d'une semaine auparavant[1] ;
  • le Déluge de Montréal est dû à une suite de lignes orageuses dans une situation de canicule (temps très chaud et humide), ce qui peut se produire à chaque été (voir Prévision des orages violents);
  • le Verglas massif de janvier 1998 dans le Nord-Est de l'Amérique du Nord est un événement de pluie verglaçante. Ce genre de précipitations est courante dans le sud du Québec à chaque hiver. Le cas de 1998 a seulement été plus long. D'ailleurs en 1961, avant les expériences HAARP, un épisode similaire a affecté la même région et causé des dégâts importants.

En fait, l'énergie nécessaire au développement des systèmes météorologiques provient du Soleil et la quantité reçue par mètre carré est tellement énorme que toute modification de leur trajectoire implique de contrôler l'insolation sur de vastes territoires[13],[14]. Ceci est techniquement impossible en utilisant des moyens ponctuels comme bombarder l'ionosphère, les moyens nécessaires étant importants[14]. Ces spéculations font donc partie de la théorie des complots comme les spéculations sur les chemtrails quant à la modification du temps.



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